Victor vient de passer (nous faire passer ?) quelques jours difficiles. Tout a commencé par quelques vomissements légers, un par jour, puis une nuit "cauchemardesque"...(1 vomi toutes les 2 heures !). La pédiatre diagnostique une fin de gastro, ou quelque chose du genre. De toute façon, la gastro, il faut attendre que ça passe. Le seul médicament, c'est simplement pour éviter la déshydratation.
Puis le lundi suivant, Victor à peine remis, commence à avoir un peu de fièvre, le nez qui coule et tousse un peu. On suit ça de prêt, avec le flacon de doliprane à portée de main. Il faut dire que 3 dents tentent de trouver la sortie. Victor est bougon, pleure pour un oui pour un non.
Mais le mercredi soir marque une nouvelle étape : 39,8 °C ! Direction les urgences de l'hôpital Beclère, à Clamart.
La salle d'attente pédiatrique est pleine à craquer. Pendant que Victor gémit dans nos bras, d'autres enfants échangent leurs virus en jouant à la dînette... Patience...
Les urgences commencent d'abord par un petit contrôle avec une infirmière. Victor se laisse faire jusqu'à ce qu'un petit vomissement ne mette fin à l'auscultation. "Ok, on prépare le box 9 pour Victor". Contents de passer devant tout le monde, mais pas forcément rassurés par ce que le médecin va nous sortir. (Enfin pas catastrophés non plus, l'infirmière ayant eu le temps de prendre les constantes (température, pression, rythme cardiaque, glycémie, ...constantes normales.)
Le médecin diagnostique une otite doublée d'une pneumopathie, sur fond de gastro... Pauvre Loulou :-(
Victor est épuisé et pleure autant qu'il peut, chaque fois qu'il s'endort, nouvel examen qui le réveille. Il refuse d'avaler quoique ce soit, donc même son antibio. L'infirmière n'insiste pas plus et passe au plan B. Elle nous emmène dans une petite chambre qui me rappelle un peu la neonat, avec son lit à barreaux et son écran de contrôle pouls/sat./respiration.
Comme l'antibio ne passe pas par la bouche, elle installe un cathéter sur la main de Victor et en profite pour prendre des échantillons de sang pour analyse. L'antibio lui arrive directement dans les veines ! Remède de cheval. Victor finit par s'endormir sur son lit, tandis que nous partageons un transat avec Isa en attendant les résultats d'analyses et le bilan du médecin.
Vers 1h30 du matin, les analyses arrivent. Pas de surinfections, tous les taux sont normaux, la radio confirme la pneumopathie, mais rien de grave... Juste du sérieux.
On peut enfin rentrer à la maison avec notre petit bout... Et sa poupée sur la main (ils ont laissé le cathéter pour une deuxième injection le lendemain enfin tout à l'heure), Victor pour le coup est affamé et avale son biberon.
Jeudi. Isabelle reste à la maison pour garder Victor. Petite angoisse le matin, il est de nouveau à 39,9°C, aller hop, en couche et doliprane, la température diminue et à 13h il est à 38,2°C, plutôt en forme à vider sa bibliothèque et à crapahuter dans l'escalier. Arrivée à l'hopital l'infirmiere annonce 40,2°C. Victor est ko, ne bouge pas d'un cm et gémit comme un chaton. 2ème injection... Victor est tellement inerte et gémissant qu'elles décident de laisser le cathéter pour une 3ème injection demain. De retour à la maison il retrouve son énergie et joue de la batterie (de casserole !) avec de grands sourires. Efficace l'injection !
Vendredi. C'est à mon tour de rester à la maison. Victor n'a pas eu de fièvre depuis hier soir. Il n'a pas encore retrouvé son sourire, mais c'est déjà un début. Les infirmières sont contentes de voir que Victor va mieux. 3ème injection, et dépose du cathéter.
